La dyslexie chez les enfants
De nos jours, la dyslexie est un trouble que l’on retrouve de plus en plus souvent chez les enfants.
Si vous vous intéressez à la dyslexie, en général, et à celle des enfants, en particulier ou si vous avez un doute sur le fait que votre enfant ou que celui d’une personne de votre entourage soit dyslexique, alors cet article vous dira à peu près tout ce que vous devez savoir sur le sujet.
Quelle définition peut-on donner de la dyslexie ?
Ce qu’est la dyslexie :
La dyslexie se définit d’abord comme un trouble de l’apprentissage de la lecture qui rentre dans la catégorie des troubles qu’on appelle communément « dys », au même titre que la dysorthographie, la dyscalculie, la dysphasie, la dyspraxie et la dysgraphie.
Néanmoins, comme de nombreux enfants présentent un ou plusieurs de ces troubles « dys », associés à la dyslexie, on utilise le terme « dyslexique » pour les qualifier avant d’ajouter à cette qualification un second terme relatif au trouble associé.
Ainsi, dans le cas où un enfant présente des difficultés d’apprentissage de la lecture et de l’écriture, on dira de l’enfant qu’il est dyslexique dysorthographique. Et s’il présente plutôt des difficultés d’apprentissage du calcul en plus de ses difficultés d’apprentissage de la lecture, on dira de lui qu’il est dyslexique dyscalculique. Etc.
Et si l’on veut être encore plus précis, on dira que la dyslexie est un trouble de l’apprentissage du langage écrit, contrairement à la dysphasie qui est un trouble de l’apprentissage du langage oral.
Quelques chiffres :
Selon l’I.N.S.E.R.N. (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), dans son dossier d’information du 24 octobre 2019, le nombre d’enfants touchés par ce trouble serait d’environ 6% en France et 40% d’entre eux seraient également affectés par un trouble associé.
Néanmoins, nous pouvons considérer que ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité puisqu’ils ne tiennent compte que des enfants scolarisés déclarés. Dès lors, c’est sans compter ceux qui sont déscolarisés comme, par exemple, ceux qui font l’I.E.F. (Instruction En Famille) et ceux qui ne sont pas déclarés.
Il faut donc être très prudent avec ces chiffres d’autant que, sur l’internet, beaucoup d’informations circulent sur différents sites sans jamais citer leurs sources. On y évoque souvent des études menées par l’O.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé) sans pour autant jamais y faire aucune référence précise.
Ce que n’est pas la dyslexie :
En tout cas, il convient de préciser, pour le coup, que la dyslexie n’est pas un simple retard d’apprentissage qui croît ou décroît en fonction de l’investissement de l’élève ou de la méthode de l’enseignant. C’est un véritable retard « chronique » (terme que nous empruntons au domaine médical) qui ne cesse de croître tant qu’il n’est pas sérieusement pris en charge ; ce sur quoi nous reviendrons ultérieurement dans cet article.
Et puis la dyslexie n’est pas non plus un déficit d’intelligence car, dans le cas d’une déficience intellectuelle, tous les apprentissages sont perturbés. Dès lors, si l’on considère que la déficience intellectuelle est un trouble général de l’apprentissage, la dyslexie est, quant à elle, un trouble spécifique de l’apprentissage qui, rappelons-le, porte sur la lecture et qu’il ne faudra d’ailleurs pas confondre avec les Troubles du Spectre Autistique qui portent le même acronyme : T.S.A.
Enfin, dans les cas où les difficultés d’apprentissage sont liées à un problème sensoriel comme, par exemple, une déficience visuelle, on ne parlera pas de dyslexie car il est admis que les troubles d’apprentissage sont liés aux fonctions cognitives et pas aux fonctions perceptives.
Quelles causes peut-on attribuer à la dyslexie :
Certaines études scientifiques ont émis l’hypothèse que la dyslexie se formerait lors du développement cérébral, au cours de la vie fœtale. Dès lors, l’origine de la dyslexie serait due soit à une anomalie génétique, soit á des antécédents familiaux. On peut donc penser que l’une des causes majeures de la dyslexie est l’hérédité et qu’il y aurait dans ce trouble une part importante d’inné.
Quant à d’autres, elles évoquent tous les facteurs environnementaux que rencontre un enfant dans sa vie et qui, à un moment donné, viendraient perturber son fonctionnement cérébral ; ce qui va, cette fois, plutôt dans le sens de l’acquis. Parmi tous ses facteurs, on peut distinguer l’alimentation (OGM, engrais et pesticides chimiques), la pollution (chimique et électromagnétique), les lésions cérébrales issues de traumatismes crâniens (accidents du quotidien et de la route).
Inné ou acquis ? Ce débat vieux comme le monde nous laisse penser qu’en réalité, la vérité se situe entre les deux et qu’elle est relative à chaque cas. Néanmoins, il ne faut pas s’arrêter aux querelles de chercheurs qui, si elles les stimulent dans leur course vers la vérité absolue, n’aident pas les familles concernées par la dyslexie à trouver des solutions. En revanche, il existe heureusement des consensus sur d’autres aspects que les causes de la dyslexie.
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Que signifie concrètement « être dyslexique » ?
Des problèmes d’attention, de mémorisation et de langage oral apparaissent fréquemment comme des signes annonciateurs d’un trouble dyslexique.
En effet, les enfants dyslexiques éprouvent des difficultés à se concentrer sur un texte, à le lire à haute voix et à le retenir. Cela se traduit par une lecture lente et saccadée ainsi qu’une récitation confuse et partielle car, bien souvent, ils ont du mal à déchiffrer les lettres, surtout lorsqu’elles sont phonétiquement ou graphiquement voisines ; comme c’est le cas entre les lettres « m » et « n », « n » et « u », « p » et « q », « d » et « b », « s » et « ch », « f » et « v », « a » et « an », « u » et « ou », etc. Et, parfois, ils vont même jusqu’à ajouter, inverser ou supprimer des lettres, des syllabes ou des mots entiers.
Dès lors, leur compréhension écrite est affectée ce qui leur pose des problèmes pour comprendre les consignes écrites dans d’autres matières que le français. C’est d’ailleurs une chose qu’il faudra bien distinguer, en mathématiques par exemple, lorsqu’un enfant répond « à côté » car il ne s’agit pas forcément, dans ce cas, d’un problème de calcul.
Si ces problèmes sont passagers alors on pourra mettre cela sur le compte d’un simple retard d’apprentissage. Mais s’ils perdurent dans le temps et que le caractère « chronique » est avéré, alors il faudra prendre ces symptômes au sérieux car plus le temps de réaction de son entourage est long, plus les conséquences sur l’enfant sont pesantes.
Quelles conséquences peut-on attribuer à la dyslexie ?
La plupart du temps, les enfants dyslexiques n’aiment pas lire ; ce qui ne veut pas dire que tous les enfants qui n’aiment pas lire sont dyslexiques … attention ! Et cela se comprend puisque lorsqu’on est confronté à une difficulté qui est constamment présente, on a tendance à rejeter la situation qui nous met en difficulté.
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Malheureusement, ce réflexe se révèle absolument contre-productif. D’une part parce que le rejet se manifeste émotionnellement soit par la colère qui induit des comportements agressifs, soit par la tristesse qui induit des comportements dépressifs.
Et comme la plupart des apprentissages comprennent une grande part d’écrits qu’il faut lire, les enfants dyslexiques se trouvent réellement en situation de handicap puisqu’ils ont tendance à mettre de côté ces apprentissages qui, lorsqu’ils sont évalués, leur rapportent de mauvais résultats et le cortège dévalorisant qui va avec. En effet, pour un peu que leurs parents et leurs enseignants n’aient pas vus les signes dont nous avons parlé, ils leurs diront tout le mal qu’ils pensent de ces résultats ; autant de « paroles maudites » qui attaqueront l’estime de soi et la confiance en soi des enfants dyslexiques.
Et l’on sait combien un enfant en perte d’estime et de confiance s’inscrit vite dans la spirale de l’échec qui peut l’amener au décrochage scolaire, à la phobie scolaire ou au suicide. Cela ne doit donc pas être pris à la légère par tous ceux qui sont garants de lui.
Fort heureusement, nombreux sont ceux qui sont détectés à temps et qui sont prise en charge avant d’en arriver là ; d’où l’importance capitale du dépistage le plus précoce possible.
Comment se passent la détection et le diagnostic de la dyslexie ?
La détection de la dyslexie se fait sur la base des observations respectives des parents à la maison et des enseignants à l’école. Ainsi, plus la communauté éducative qui entoure les enfants est au clair avec les symptômes et les conséquences de la dyslexie, plus ces membres sont à même de la détecter rapidement.
Néanmoins, il ne faut pas non plus s’alarmer trop vite d’un retard d’acquisition. C’est pourquoi, il est recommandé d’attendre au moins 18 à 24 mois après le début de l’apprentissage de la lecture pour considérer un tel retard comme problématique et potentiellement symptomatique de la dyslexie.
Quant au diagnostic, il s’effectue a posteriori, lorsque les parents ont décidé de savoir si leur enfant est bien atteint ou non par ce trouble. Après une première consultation chez leur médecin traitant, celui-ci les oriente vers les spécialistes (pédiatre, pédopsychiatre, pédopsychologue, orthophoniste, otorhinolaryngologiste, ophtalmologiste, orthoptiste, etc.) les plus à même de réaliser des bilans diagnostics qui comportent, selon la spécialité des praticiens, différents tests et/ou examens qui permettent d’écarter certaines hypothèses et d’en valider d’autres allant dans le sens ou non de la dyslexie.
Ainsi, il est fréquent de mesurer :
- le niveau d’intelligence avec les tests de Q.I. (Quotient Intellectuel).
- l’état des fonctions cognitives, avec des tests portant sur l’attention, la mémoire, la motricité, le raisonnement, etc.
- l’état des fonctions perceptives, avec des examens O.R.L. (Oto-Rhino-Laryngologiques) qui concernent les oreilles, le nez et la bouche mais aussi ophtalmologiques et orthoptiques qui concernent les yeux.
- le niveau d’acquisition du langage, en général, et de la lecture, en particulier avec des tests simples, comme celui du Petit Poucet, ou plus complexes, comme l’Odedys.
- le comportement avec des tests psychométriques.
De quelle forme de dyslexie souffre votre enfant ?
Lorsque le diagnostic est enfin établi (ce qui peut prendre un temps considérable si l’on prend en compte le nombre de consultations et le délai entre chaque consultation) et que la dyslexie est avérée, l n’est pas rare que le praticien qui en fait l’annonce à la famille précise de quel type de dyslexie il s’agit.
En effet, bien qu’il existe plusieurs modèles scientifiques qui permettent de décrire le fonctionnement de la lecture au niveau du traitement de l’information, un en particulier est communément admis. C’est celui qui considère qu’il existe deux trajets possibles :
- un premier, direct qui passe par la reconnaissance visuelle d’un mot écrit grâce à la mémoire sémantique, qui est appelé « voie d’adressage » et qui concerne principalement les mots connus.
- un second, indirect qui passe par la décomposition d’un mot écrit en graphèmes (des lettres) la conversion de ces graphèmes en phonèmes (des sons) et la recomposition de ces phonèmes en un mot oral, qui est appelé « voie d’assemblage » et qui concerne principalement les mots inconnus.
Dès lors, lorsque le trouble touche l’une des deux voies, on parle :
- de dyslexie sémantique, pour la « voie d’adressage », qui met évidence un problème de relation entre les aires visuelles du cerveau et la mémoire.
- de dyslexie phonologique, pour la « voie d’assemblage »., qui met en évidence un problème de relation entre les aires visuelles et auditives du cerveau.
Et quand il touche les deux voies, on parle de dyslexie mixte.
En outre, il existe un quatrième type de dyslexie (dite visuo-attentionnelle) qui, comme son nom l’indique, met en évidence un problème de relation entre les aires visuelles du cerveau et l’attention. Dans ce cas-là, l’enfant n’a pas suffisamment d’attention pour ni reconnaître visuellement un mot écrit, ni le décomposer en graphèmes.
Cette précision quant à la forme de la dyslexie est essentielle car elle permet au praticien qui donne son évaluation diagnostique de déterminer l’orientation de la prise en charge à venir par lui-même ou par d’autres praticiens, qui permettra d’adapter les traitements à la problématique unique de l’enfant, axant le travail sur la « mémoire visuelle », sur le lien « visuo-auditif » ou sur l’« attention visuelle ».
La prise en charge et les différents traitements de la dyslexie chez les enfants :
Bien que le « parcours diagnostic » puisse parfois être long et pénible et même s’il débouche sur un soulagement pour les familles qui sait enfin à quoi s’en tenir, il ne constitue qu’un préalable pour le « parcours de soin » qui, pour certaines, est plutôt un « parcours du combattant », voire même un véritable « chemin de croix ».
En effet, comme les causes et les conséquences de la dyslexie peuvent être nombreuses, la prise en charge se doit d’être pluridisciplinaire. Cela suppose une incroyable organisation afin que tous les praticiens qui vont apporter leur aide aux enfants soient coordonnés.
C’est pourquoi, les parents doivent s’adresser à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (M.D.P.H.) de leur localité afin de constituer un dossier qui permettra à la dyslexie de leurs enfants d’être reconnue au niveau institutionnel et de faciliter cette coordination entre les praticiens de la santé mais également avec ceux de l’éducation. Car cette prise en charge, pour qu’elle soit efficace, doit inclure tous les acteurs qui s’occupent des enfants.
Ainsi, au niveau de leur scolarité (qu’ils soient à l’école primaire ou, dans le secondaire, au collège ou au lycée), les enfants auront la possibilité d’avoir des accompagnements personnalisés, notamment grâce à des dispositifs comme les Projets Personnalisés Scolaires (P.P.S.) qui sont mis en place lors des réunions des équipes éducatives au sein des établissements scolaires et qui permettent de définir les modalités d’action, d’aide et de soutien qui seront mises en place, tout au long de l’année scolaire, par les personnels pédagogiques, éducatifs, médicaux et paramédicaux et d’en rendre compte aux familles afin qu’ils s’inscrivent dans une démarche de coopération dans l’intérêt des enfants.
Pour ce qui est des traitements, nous commencerons par dire que s’il n’existe à l’heure actuelle aucun médicament qui puisse soigner la dyslexie, il est raisonnable de penser qu’un jour ou l’autre, la médecine artificielle en trouvera un qui saura, au moins, en atténuer les symptômes.
Il faut donc garder espoir et éviter les a priori du genre : « on naît dyslexique, on meurt dyslexique », qui sont d’un fatalisme sordide.
L’alimentation comme médecine de prévention et de guérison ?
D’ailleurs, la médecine naturelle, qui s’attache plutôt à travailler sur les causes que sur les symptômes, permet à la fois de prévenir et de guérir la dyslexie. En effet, elle considère qu’un cerveau bien nourrit fonctionnera mieux chez n’importe quel individu, dyslexique ou non. C’est pourquoi elle conseille aux parents, notamment au niveau de l’alimentation, de s’assurer que leurs enfants se nourrissent correctement, de la manière la plus saine et la plus équilibrée possible, en augmentant très largement la part en fruits et légumes d’origine bio dans leur bol alimentaire quotidien ; mais également
Certaines études scientifiques auraient d’ailleurs révélé une importante carence en E.P.A. (Acide EicosaPentaénoïque) chez les dyslexiques ; l’E.P.A. jouant un rôle non négligeable dans le bon fonctionnement du cerveau. Alors, bien qu’il faille toujours prendre du recul avec ce genre d’études qui débouchent souvent sur la vente de « produits miracles » plus destinés à améliorer les finances que la santé, nous pensons que ce genre d’informations sont toujours bonnes à prendre pour apprendre à distinguer dans les aliments naturels (non-industriels, non-transformés) ceux qui possèdent le plus de vertus.
Ainsi, les « alicaments » pour les enfants dyslexiques ne seront certainement pas les mêmes que dans d’autres troubles. Néanmoins, si certains aliments sont meilleurs dans telle ou telle pathologie, d’autres sont excellents quelle que soit la pathologie. C’est le cas des huiles végétales, des graines et des fruits à coques, qui contiennent des « Oméga 3 » (dont fait partie l’E.P.A.) et dont les propriétés nutritionnelles sont aujourd’hui largement plébiscitées.
Alors, certes, si l’alimentation permet largement de prévenir tout types d’affections, allez jusqu’à dire qu’elle peut guérir la dyslexie est un peu exagéré. Néanmoins, rien ne prouve sur le très long terme que cela soit faux. En tout cas, il n’y a rien à perdre à essayer mais, au contraire, tout à gagner.
La rééducation comme médecine de compensation ?
Et puis, de nos jours, le plus courant pour traiter la dyslexie, c’est la rééducation. Même si elle ne guérit pas, elle a au moins le bénéfice de permettre aux enfants dyslexiques de vivre avec leur affection ; et ce, d’autant plus lorsque la prise en charge est pluridisciplinaire, cumulant des séances chez l’orthophoniste, le psychothérapeute, l’orthoptiste, le psychomotricien l’ergothérapeute, etc., etc.
En effet, plus que toutes les autres, l’orthophonie est le traitement officiel le plus reconnu, si ce n’est pour venir à bout de la dyslexie, au moins pour en diminuer l’impact et alléger le handicap vécu par les enfants. Car ce type de rééducation leur permet d’apprendre des stratégies de compensation de leurs difficultés grâce à l’apprentissage de techniques qui permettent aux enfants de progresser sur le plan phonologique et/ou sémantique et de méthodes spécifiques inspirées des neurosciences qui sont très différentes de celles qui sont utilisées en classe et qui manque d’adaptabilité, en ce sens qu’elles viennent souvent d’un autre temps.
Parmi celles-ci, on peut citer par exemple, la méthode Tomatis, basée sur la « rééducation de l’écoute », la méthode Borel-Maisonny qui allie la gestuelle aux sonorités ou encore celle qui s’appelle « La planète des Alphas », dans laquelle les personnages prennent la forme et produisent le son des lettres de l’alphabet.
Dès lors, selon les progrès effectués par l’enfant, les séances de rééducation seront réajustées ou intensifiées car la vitesse de progression dépendant du type de dyslexie et de la sévérité des troubles, chaque prise en charge est individualisée.
Néanmoins, pour mener à bien la rééducation, il est impératif que l’enfant soit complément investi dans le travail. Il est donc du devoir de ces parents de le mettre en confiance pour qu’il puisse adhérer au mieux à ces différents apprentissages.
Le soutien parental, un traitement à part entière ?
Face à la dyslexie de leurs enfants, les parents ont souvent tendance à se focaliser sur la prise en charge du trouble et la mise en place de mesures d’accompagnement au point d’oublier l’aspect psychologique du problème. En effet, nous l’avons vu, la dyslexie produit également des conséquences émotionnelles sur les enfants dont il faut impérativement prendre compte.
Oui, la scolarité est une priorité indéniable. Toutefois, si vous voulez vraiment aider des enfants dyslexiques, vous devez prendre en considération toutes les conséquences du trouble et les traiter sous tous les angles.
Pour l’épanouissement des enfants dyslexiques, il faut avant tout les traiter comme un enfants « normaux » et, plus précisément, leur faire bénéficier de tout de ce dont les autres enfants du même âge profitent. Il faut donc pouvoir leur faire profiter d’activités sportives, musicales, artistiques et culturelles même si le temps et l’argent viennent à manquer à cause de leur prise en charge. Il ne faut pas qu’il se sentent enfermés dans cette démarche. Et s’il leur implication est déterminante pour progresser, il faut leur permettre de « souffler » et de penser à autre chose, ne serait-ce qu’un instant afin d’éviter qu’ils soient sous pression et que des conséquences psychologiques secondaires viennent s’ajouter à celles qui existent déjà.
Il est donc indispensable à inciter les enfants dyslexiques, en dehors du cadre scolaire, à pratiquer une activité par laquelle ils peuvent s’exprimer, expérimenter et prouver qu’ils sont capables de faire quelque chose, aussi bien, voire même mieux, que n’importe quel enfant « normal ». Cela ne peut que les aider à reconstruire ou à renforcer leur estime de soi et leur confiance en soi qui sont des moteurs pour avancer dans la vie.
C’est pourquoi, il est impératif d’installer une communication optimale avec les enfants dyslexiques. Il faut qu’ils puissent parler de leur trouble sans tabou afin d’assumer qui ils sont malgré ce qu’ils ont. Et il faut éviter de leur faire des remarques ou de les mettre dans des situations qui mettraient encore plus en avant leurs difficultés et qui blesseraient leur amour propre, les amenant inévitablement, par la suite, à un renfermement sur soi, voire même au mutisme. Car il faut bien se rappeler que la plupart des enfants « malades », qu’ils soient dyslexiques ou non, développent une sensibilité « à fleur de peau » qu’il convient de respecter.
La dyslexie, un combat contre le temps ?
Malheureusement, la prise en charge orthophonique (et c’est encore pire pour les autres) peut prendre beaucoup de temps, faute de praticiens disponibles.
C’est pourquoi, afin que les parents qui voient les jours, les semaines et les mois défiler avant que leur enfant soit pris en charge ou qui estiment que la prise en charge traîne en longueur et qu’elle ne produit pas les effets escomptés, puissent trouver une alternative fiable et viable, nous avons fait le choix de vous parler d’une méthode d’apprentissage révolutionnaire qui pourra leur faire gagner un temps conséquent tant ses effets sont rapides et s’intègrent facilement à n’importe quelle prise en charge.
En effet, le « Mixage phosphénique en Pédagogie » (c’est son nom) est une méthode qui consiste à transformer l’énergie lumineuse en énergie mentale ou, si vous préférez, à stimuler le cerveau avec de la lumière pour lui donner plus d’énergie à réinvestir dans n’importe quelle activité (qu’elle soit manuelle ou intellectuelle).
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Appliquée aux apprentissages (d’où le terme « pédagogique »), elle facilite l’acquisition de savoirs, -faire, -vivre et -être, et permet à n’importe quel enfant, qu’il soit dyslexique ou non, de s’améliorer dans toutes ses activités (même celles où il pouvait avoir des difficultés).
Et ce qui est étonnant, c’est que les enfants dyslexiques qui utilisent cette méthode obtiennent même parfois, après quelques mois de pratique régulière, de meilleurs résultats scolaires que les enfants non-dyslexiques qui ne l’utilisent pas.
Mais peut-être que notre enthousiasme vis-à-vis de cette méthode pédagogique vous questionne. Et vous vous demandez peut-être « pourquoi n’en ai-je jamais entendu parler ? ». Eh bien la réponse est simple : parce qu’elle ne rapporte pas d’argent ni au milieu scientifique ni au milieu médiatique !
En effet, la notion de rentabilité est la cause principale du manque de visibilité de cette méthode et de toute la neuro-pédagogie (dont le Dr. Lefebure, qui est l’inventeur de cette méthode, est l’un des précurseurs, en France).
Il faut savoir qu’à l’heure actuelle et contrairement aux années 60, période à laquelle cette méthode fut primée au fameux Concours Lépine et au non moins célèbre Salon des Inventeurs de Bruxelles, pour obtenir la reconnaissance du milieu scientifique, il faut avoir de quoi financer des études. Et pour avoir la reconnaissance du milieu médiatique, il faut avoir de quoi financer des campagnes de publicité.
Et lorsqu’on sait que le marché français est contrôlé par les laboratoires pharmaceutiques qui investissent des milliards d’euros dans la recherche et la publicité, on comprend qu’il est difficile pour une méthode alternative de tenir face à la concurrence, surtout lorsque sa solution est valable à vie et ne suppose aucun achat ultérieur, pendant que, pour le cas des médicaments, ces « consommables » sont administrés et reconduits pendant des années, sans pour autant produire de meilleurs résultats.
Néanmoins, si vous lisez cet article, il ne tient qu’à vous de tester cette méthode et d’aider à la diffuser grâce au bouche-à-oreille. Les enfants dyslexiques vous en remercieront.